LE CORAN N’EST PAS UNE RÉVÉLATION SURNATURELLE
Depuis 1950, le Père BERTUEL approfondit les travaux de ZAKARIAS et les confirme, relisant les versets du coran, mot après mot, phrase après phrase.
Avant lui d’ailleurs, aucun islamologue sérieux, de P. LAMMENS à R. BLACHERE, ne cache que les textes de l’Islam n’ont jamais fait l’objet de recherches méthodiques sur la genèse de sa composition, son développement interne. Il est interdit au musulman arabe de se poser des questions de les scruter, ni même de traduire littéralement le texte. Toute investigation, quant aux origines de cette religion est pour eux un grave péché. Il faut l’apprendre par coeur … et faire confiance à l’interprétation donnée par les imams, les marabouts ou les théologiens musulmans…
Un peu comme si les chrétiens ne pouvaient connaître la Bible qu’en l’apprenant par coeur, en latin, ou en grec, sans pouvoir jouir de sa signification exacte directement.
Alors, d’où viennent ces textes ? Des travaux récents permettent d’y voir clair.
Un rabbin, juif et ébionite, chassé d’Edesse, à la suite de la conquête de la ville par Héraclius, en 628, vint avec ses compagnons juifs d’exil à Médine, chez les enfants d’Ismaël. Ils cherchèrent leur aide, en leur expliquant qu’ils étaient parents selon la Bible, mais ne purent convaincre la masse du peuple, parce que leur culte était trop différent.
« En ce temps-là, un ismaélite nommé MAHMET, un négociant, se présenta à eux comme un prédicateur et leur enseigna, sous la volonté de Dieu, le chemin de la vérité, le Dieu d’Abraham, car il était très bien informé et à l’aise avec l’histoire de Moïse » (Chronique arménienne de 660, premier document historique indiquant l’existence de Mohamed, écrit par SEBÉOS, à partir de témoins oculaires prisonniers des arabes).
Or, MAHMET qui ne sait ni lire, ni écrire (les musulmans y tiennent beaucoup) reçoit donc ce rabbin et se propose de transmettre l’enseignement du maître juif, qui l’informe et le fait répéter mot à mot la prédication à ses compagnons de Thakif (La Mecque).
Quelques liens sur les Ebionites :
http://en.wikipedia.org/wiki/Ebionites
http://en.wikipedia.org/wiki/Gospel_of_the_Ebionites
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89bionisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Symmaque_l’%C3%89bionite
MOHAMED ET LES SOURATES
Il reste à noter que le coran, récité par nos frères musulmans, ne contient aucun trace du nom du prophète Mahmet, ni aucune mention de l’ange Gabriel, pas plus que d’un quelconque récit d’une apparition divine à un arabe ! Ne retenons ici que ce qui concerne MOHAMED.
Les croyants récitent les textes anciens et croient entendre :
MHMD a reçu de Dieu sur la montagne la révélation.
Mais, ce terme MHMD est un participe passé signifiant le bien-aimé (de Dieu sous-entendu).
Ils voient encore leur fondateur aux passages où l’on trouve AHMAD (sourate 61,6) qui veut dire Précieux. Or, la traduction littérale montre que LE PRÉCIEUX n’est autre que MOÏSE qui, en effet, a reçu de Dieu la Révélation de la Loi, directement, sur la montagne (SINAÏ).
Le Précieux est précisément le surnom que les midrash talmudiques donnent à Moïse.
Tout ceci est irréfutable… Il est possible d’approfondir ces faits avec les analyses plus précises éditées dans l’ouvrage de J. BERTUEL (tome 2- pages 118 à 121).
LA RÉDACTION DU CORAN ACTUEL
Le coran est composé de 114 sourates, divisées en 6226 versets, qui furent mises par écrit et ordonnées, par ordre décroissant de longueur, par le troisième calife après Mohamed, vers 650, plus de vingt ans après la mort de l’apôtre de la THORA, en Arabie. (Torah en hébreu : Loi récitée … traduction en araméen : quaryan et puis en arabe : coran).
Ainsi, les sourates auraient été retenues oralement, pendant trente ans, par quatre compagnons du prédicateur habitant Médine (Yathrib).
Ces « illuminations » furent donc mises par écrit par OTMAN, qui est devenu le chef politique et religieux des croyants. Afin d’accaparer pour son compte personnel les paroles d’Allah, il prit soin de faire détruire toutes les copies des textes antérieurs à sa propre composition, ordonna tous les feuillets rédigés de sa main, dans un carambolage tel que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui a pour effet de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication islamique). Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie (incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l’époque).
L’oubli des origines fut remplacé par l’imagination et l’on vit peu à peu une foule de détails apparaître sur la vie d’un nommé Mohammed, de sa naissance en 570 à sa mort en 632. On obtient tout à coup ses moindres paroles, qui vont former le Hadith, jusqu’à at-Tabari qui ajoutera encore d’autres soi-disant renseignements. en 923 ! La réalité est pourtant que l’on ne sait quasiment strictement rien sur le nommé Mohamed. Et pourtant tout le monde va prendre et continue de prendre les légendes nées après, avec forces dates, comme argent comptant, et ce qui n’est que légende est devenu réalité pour la plupart des gens! Qui plus est, une réalité qu’il est interdit de discuter !
De sorte que le coran intégral et oral de Mahomet (qui n’a jamais été écrit) est bel et bien perdu ! On y aurait reconnu trop ouvertement que celui qui parlait du ciel n’était pas l ‘ANGE GABRIEL, mais le maître juif qui soutenait Mahomet dans sa prédication… Or, même les sourates échappées au massacre révèlent l’existence de ce fait, qui se dévoile grâce à la traduction littérale et réordonnée des chapitres.
Les promoteurs du proto-islam avaient laissé derrière eux divers textes dépourvus de points diacritiques, d’où l’importance d’une mémoire orale jusqu’à OTMAN, et, après lui, la nécessité apparut de détenir un texte présentable au titre de révélation nouvelle.
Voilà pourquoi on empila ces divers textes en un livre, qui fût lu (donc, vocalisé) selon les exigences de la légende en formation ( l’ANGE GABRIEL révélant le livre du coran à Mahomet au ciel). Mettre sur le compte d’une révélation angélique, un livre récemment écrit est un procédé oriental qui avait déjà été employé par ELCH0ZAI vers l’an 100 et par MANI au 3ème siècle.