Après le Bouclier Fiscal, voici venu le Bouclier Energétique pour les pleins de thunes…
Allongés sur le sable, le tarbouif qui pèle, les couilles qui grattent, les nichons qui rougissent à cause des méduses, nous « profitons » des quelques semaines de détente que nous allouent généreusement les sarkotrafiquants à la solde du Médef. Et pendant ce temps béni pour le gangs du Fouquet’s où les sarkoveautants pensent surtout à sauter leur voisine de camping, les sarkosaloperies continuent. Cette année, la sarkosaloperuie du 15 août est particulièrement grasse ! Un véritable hold-up au détriment – comme d’hab – des pauvres et au profit des riches. Je veux parler de l’augmentation effarante des tarifs EDF.
Gardonneix, dans sa naïve sincérité, avait demandé une augmentation de 20% des tarifs sur trois ans. Les faux-cul du Gouvernement se sont évidemment offusqués avec des cris d’orfraie, mais dans la réalité telle qu’elle ressort des vingt pages des nouvelles tarifications parus au Journal Officiel du 14 août, on est dans ces chiffres là ! La mère Lagarde – experte ès-mensonges – nous a rassuré avec l’annonce d’une agmentation de « seulement 1,9% ». Tè ! Fumes !
Ainsi le prix de l’abonnement (hors taxes) pour les plus petites installations (3 kVA) passe de 21,48 euros à 58, 42 euros, soit 172% d’augmentation ! Pour EDF, ces petits compteurs coûtent cher. De plus, rappelle-t-il, ils ne représentent que 8% de l’électricité consommée.
Mais il en va de même concernant les abonnements pour la puissance juste supérieure (6kVA) qui forme une bonne partie des abonnements des particuliers ne se chauffant pas à l’électricité: ils passent de 54,48 euros à 67, 47 euros, soit 24% de hausse ! Les tarifs bleus résidentiels de petites puissances (3 et 6 kVA) connaissent des augmentations de facture d’autant plus élevées que la consommation du site est faible (plus de 10 % sur des consommations inférieures à 1 000 kWh).
Les petits consommateurs vont payer pour les gros. En effet, la facture baisse d’autant plus que la consommation s’élève. De fait, les abonnements de base pour des puissances élevées diminuent de 15%, quand le prix de kWh pour ces catégories augmente à peine. En clair, le gouvernement a délibérément choisi de d’imposer les plus faibles, ceux qui consomment le moins, particuliers comme petites entreprises, au profit des plus gros, dans un calcul parfaitement cynique, au mépris de la crise. Ce mouvement est identique au niveau ndustriel où les tarifs augmentent pour les petites entreprises au profit des grosses. Quant à Borloo, le ministre du « Grenelle de l’environnement », il s’écrase, comme d’hab…
Cette révision globale de la tarification prépare la fin des tarifs régulés. Il faut s’y préparer, soutient le gouvernement , en rappelant que les tarifs régulés sont prévus par la loi jusqu’en 2010. Mais contrairement à ce qu’il dit, le système régulé n’est pas interdit par la Commission européenne. Tout est fait dans l’opacité, dépendant de l’arbitraire étatique ou de la technostructure.
Les appétits privés qui lorgnent sur la rente nucléaire que se sont constitués les Français depuis les années 1970 vont pouvoir intensifier leurs pressions. Ils ont toutes les chances d’être satisfaits.
Après le Bouclier Fiscal, voici venu le Bouclier Energétique pour les pleins de thunes… Sarkozy, je t’ai vu ! ! !
Sources: Médiapart
Sources: Médiapart