Vendredi 03 Juillet 2009
L’idole du raï « déraille » et dérouille. Face aux juges, Cheb Mami a demandé pardon, expliquant qu’un enfant illégitime n’était pas acceptable dans « sa culture et sa religion ». Une piteuse défense bâtie sur le c’est-pas-moi-c’est-les-autres… Et il prend sa « religion » comme excuse… Dehors les muzz !
Source: leJDD.fr
Case prison pour Cheb Mami. L’ex prince du raï, poursuivi pour des violences infligées en août 2005 à son ex-compagne, qu’il voulait faire avorter, a été condamné vendredi à cinq ans de prison. Son agent Michel Le Corre écope de quatre ans. Hicham Lazaar et Abdelkader Lallali, exécutants des violences, sont condamnés respectivement à trois et six ans de prison.
Le chanteur de raï a été condamné vendredi à cinq ans de prison. (Reuters)
Cinq ans de prison ferme. Le chanteur Cheb Mami a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis), pour tentative d’avortement forcé sur son ex-compagne. Une fois la décision annoncée, la star déchue s’est pris la tête dans les mains, en pleurant. D’après l’un des ses avocates, il n’exclut pas de faire appel. « Pour parler très clairement, quand il s’est constitué prisonnier, il savait qu’il ne venait pas pour un mois et demi de prison », a expliqué Me Claire Doubliez. « C’est une peine lourde mais le tribunal a tenu compte du contexte de l’affaire », a-t-elle estimé.
Hicham Lazaar et Abdelkader Lallali, proches du chanteur et exécutants des violences, écopent quant à eux respectivement de trois et six ans de prison. Le tribunal a délivré des mandats d’arrêt à leur encontre, puisque les deux hommes ne sont pas venus au procès. L’agent du chanteur Michel Le Corre, 56 ans, a été condamné à quatre ans de prison et immédiatement écroué.
Des regrets tardifs
L’ancienne compagne du prince du raï, une photographe française, avait annoncé sa grossesse au chanteur en juillet 2005. Invitée à Alger pour prendre des photos de la star en concert, la jeune femme avait finalement été séquestrée dans la villa personnelle du chanteur, les 28 et 29 août 2005. Toute une nuit, Kader Lallali et deux « avorteuses » non identifiées ont fait subir des violences à la femme enceinte. Les instigateurs de ces actes ne sont autres que Cheb Mami et son agent Michel Le Corre, a démontrée le procès. Le procureur avait qualifié les faits « d’actes d’un autre âge ». Le chanteur a reconnu avoir été informé des faits, tout en rejetant la responsabilité sur son agent, et assuré qu’il n’y avait pas assisté.
A 42 ans, le chanteur franco-algérien n’aura pas réussi à convaincre le juge, malgré l’émotion qu’il avait affiché à la fin de l’audience: « Je regrette tout ce qui s’est passé. Je lui demande pardon, je regrette », avait lancé le chanteur. Ces mots étaient les premiers depuis le début du procès, destinés à son ex-amie, et à travers lesquels la star du raï exprimait des regrets.
C’est avant qu’il fallait refléchir, mon pote !